Mise en demeure de Skyrock, les courriers

En allant par hazard sur le site de Skyrock (je devais vraiment avoir rien à faire ce jour là pour y être), je tombe sur le courrier de Dominique Baudis, le président du CSA concernant une menace de mise en demeure de Skyrock et de sanctions pécunières pour non respect de la clause suivante : « le Conseil supérieur de l'audiovisuel veille à la protection de l'enfance et de l‘adolescence et au respect de la dignité de la personne dais les programmes mis à la disposition du public par un service de communication audiovisuel. Il veille à ce que des programmes susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs ne soient pas mis à disposition du public par un service de radio et de télévision, sauf lorsqu'il est assuré, par le choix de l'heure de diffusion ou par tout procédé technique approprié, que des mineurs ne sont pas normalement susceptibles de les voir ou de les entendre […] »
En gros ils se sont permis de diffuser des propos crus et explicites à l'antenne vers 6 h et 21 h alors que ce genre de propos n'est permis selon le CSA qu'à partir de 22h30.
Mais alors le plus étonnant, c'est la réponse de la radio face à ces menaces et notamment la manière dont Pierre Bellanger tourne en bourrique dans son courrier le président du CSA en lui donnant des leçons de morale comme si monsieur sortait de saint-cyr avec des allusions psychologiques et littéraires qui sortent de je ne sais où. Enfin bref, tout simplement hallucinant sur http://www.skyrock.com/actus/5569-Le-CSA-attaque.html/

De plus, certains internautes qui ont posté des commentaires n'ont je parie strictement rien lu de tout ça et commence à s'insurger de ces décisions sans savoir pourquoi, limite insultant le CSA et écrivant pa forcémt ds 1 ortograf trè francez tu voi ta vu....

Bah c'est skyrock que voulez vous.

Avec le nombre de mises en demeure qu'elle se traîne au c... depuis toutes ces années, c'est dingue qu'ils n'aient pas encore reçu une sanction digne de ce nom. Deux poids deux mesures et ensuite on se la joue victime.