Le site Satmag donne plus de détails concernant cette grève :
"Africa N°1 est en grève.
la radio panafricaine basée au Gabon touche environ 20 millions d'auditeurs dans une vingtaine de pays africains et à Paris où elle peut être entendue sur la bande FM (107.5)
En début d’année, la Libye a pris 52% du capital, le gouvernement gabonais en conservant 35% et le secteur privé gabonais 13%.
Un plan social vient d’être décidé. Tous les 93 membres du personnel sont licenciés. La Libyan Jamahiriya Broadcasting est libre de réembaucher qui elle le désire.
La radio compte actuellement une vingtaine de journalistes salariés et une cinquantaine de correspondants à travers le monde.
En conséquence donc, c’est la grève. Les employés de la radio demandent que les primes de licenciement soient négociées en fonction de leur rémunération annuelle et non de leur salaire de base, "comme le veut la loi"
Le gouvernement gabonais a promis aux employés licenciés de la radio une aide pour leur permettre de vivre dans « l’auto emploi ». Visiblement, les employés n’y croient pas.
La station est née en 1981 de la volonté du président gabonais Omar Bongo.
Elle a été financée par l'État gabonais, des investisseurs privés et la société française La Sofirad, société à capitaux publics français, qui contrôlait encore à cette époque aussi Europe 1 en France.
Lors de la dissolution de la Sofirad, ses parts ont été cédées à un groupement appartenant au gouvernement libyen.
La Libye ambitionne de refondre la radio pour créer un groupe diffusant dans toute l'Afrique sur différentes fréquences en plusieurs langues: français, anglais, arabe mais aussi bambara (langue de l'Afrique de l'Ouest) et swahili (langue de l'Afrique de l'Est)."